La Cour de cassation a précisé ces derniers mois les conditions à vérifier pour retenir la nullité du contrat d’assurance en cas de fausse déclaration intentionnelle de l’assuré.

Ainsi, par un arrêt très important en date du 7 février 2014, la Haute cour a jugé que la déclaration par l’assuré ne peut consister en des mentions préimprimées dans un contrat d’assurance.

Les déclarations de l’assuré doivent consister en une réponse à des questions préalablement posées par l’assureur.

Ces obligations concernent le questionnaire médical complété par l’assuré au moment de la signature du contrat.

Par un arrêt en date du 4 février 2016, la Cour de cassation précise que le juge peut prendre en compte les déclarations faites par l’assuré à sa seule initiative lors de la conclusion du contrat.

Je ne peux que vous conseiller une grande vigilance lors de la rédaction de vos déclarations.

N’oubliez surtout pas d’aviser la compagnie d’assurances de tout changement dans votre situation ayant une influence sur le risque. La nullité du contrat d’assurance est également encourue en cas d’absence de déclaration de modification de la situation de l’assuré.

Nul n’est censé ignorer la loi, vous êtes désormais avisés.

Par un arrêt en date du 27 janvier 2016, la Cour de cassation a jugé que l’indemnisation accordée au titre du préjudice d’anxiété répare l’ensemble des troubles psychologiques résultant de la connaissance du risque de développer une maladie induite par une exposition à l’amiante.
Dès lors, lorsque les salariés ont renoncé à solliciter l’indemnisation d’un préjudice d’anxiété, ils ne peuvent pas obtenir des dommages-intérêts en raison du manquement de l’employeur à son obligation de sécurité de résultat.

Par un arrêt en date du 4 février 2016, la Cour de cassation a jugé que le préjudice esthétique temporaire n’est pas inclus dans le poste de préjudice du déficit fonctionnel temporaire et doit être indemnisé séparément.

Il s’agit donc d’un poste de préjudice autonome qui doit être indemnisé en tant que tel.

Une avancée en la matière, grâce à l’obstination des avocats de victimes.

A quand un poste de préjudice autonome pour les souffrances endurées permanentes?