L’acétate de cyrotérone, sous l’appellation pharmaceutique ANDROCUR, est fréquemment utilisée pour le traitement de l’acné, de l’hirsutisme modéré ou en cas de ménopause.

Le risque est connu alors de développer un méningiome, qui n’est pas systématiquement synonyme de tumeur cancéreuse, il est important de clarifier ce point.

Les préconisations actuelles imposent, dans le cadre du suivi par votre médecin, un suivi périodique par imagerie par résonance magnétique (IRM).

Ainsi, dès lors que vous êtes traité(e) par Androcur, ce suivi consiste en la réalisation d’une première IRM en début de traitement, puis une seconde dans les 5 ans, puis tous les 2 ans. C’est à votre médecin de vous prescrire ces IRM.

Si vous êtes traitée par Androcur et que vous n’avez pas reçu de prescriptions d’IRM => consultez un avocat

Si un méningiome est détecté lors de votre IRM périodique, votre traitement sera définitivement arrêté et vous ne devrez plus jamais reprendre ce médicament.

Sachez que la majorité des méningiomes associés à l’acétate de cyprotérone régressent ou se stabilisent à l’arrêt du traitement.

Votre médecin devra aussi vous orienter vers un neurochirurgien qui évaluera si une intervention chirurgicale est nécessaire ou non.

Si vous devez subir une intervention chirurgicale en raison de la prise d’Androcur => consultez un avocat